• La carriole de Michel Giard

     

     Première parution en 2011... Michel Giard est un auteur natif de la Manche qu'il aime passionnément il est historien, conférencier et c'est également un grand voyageur.

    La carriole de Michel Giard

    LA CARRIOLE
    Editeur : Isoète
    Première parution en 2011.

    Michel Giard est réputé également pour ses chroniques sur France Bleu Cotentin et a publié une quarantaine d'ouvrages.

    L'auteur aurait pu intituler son ouvrage : les sentiers de l'exode

    C'est l'histoire d'une enfance difficile d'un petit garçon, Marcel, de l'Assistance Publique placé. Il découvrira que son état n'est pas à envier et très injuste,  le chagrin de n'être pas aimé ni respecté chez une femme terrifiante de méchanceté, puis l'amitié et la tendresse chez un couple singulier de vrais paysans bons et généreux qui lui apporteront le réconfort dont il a tant besoin. Après la vie de campagne, le jeune garçon s'en ira à Cherbourg à l'usine..., Edmond et Jeanne font partie de sa vie mais un bombarbement va tout bouleverser.... Clémence lui fera découvrir l'Amour et la guerre, la guerre n'empêchera pas le petit Marcel de marcher vers une nouvelle vie.

    Extrait ... Edmond était né dans l'autre siècle, celui où la campane marchait encore au pas des chevaux. Il avait appris le métier de paysan par petites touches, de conseils en observations, entre ces quatre murs avec ses proches. Traire en plein vent au milieu d'un chaqmp, c'est un coup de main qui ne s'acquiert pas dès le premier jour. Son père lui avait inculqué la patience, vertu cardinale des paysans et aujourd'hui Edmond prolongeait à l'infini les gestes séculaires de ses ancêtres. Il travaillait, calé sur le rythme des saisons, sachant prendre le pouls de l'univers, renifler le vent et regarder la lune à son montant avant de semer son blé ou son orge...

    Extrait page 32... Entre deux coups de canon, entre deux alertes, mes années cherbourgeoises semblaient se compresser, se réduire comme peau de chagrin, à bien peu de choses : mon apprentissage, ma survie et le pas lourd des soldats casqués sur les pavés luisants de pluie, des pas qui m'éloignaient de l'enfance...

    Extrait page 50... J'ai as bien vite que la jeune fille s'appelait Clémence. Avec ses yeux incroyablement bleus, elle était jolie, la belle Clémence, qu'elle plisse le nez ou qu'elle sourie à pleines dents en s'adressant aux uns ou aux autres. Nous avions le même âge et les sentiers de l'exode que nous avions empruntés chacun de notre côté avaient bifurqué vers le Hameau Poulain.

    La fin, page 86 et 87... Il pleut. Mon pays en pleurs prépare un printemps de fleurs. C'est tellement bien ce cadeau discret, préparé pour ceux qui, demain, pourront les cueillir, ces modestes primevères, ces tendres lilas... Ces deux pages de fins sont sublimement écrites.

    C'est une histoire est très touchante. Quelle jolie écriture.

    J'ai beaucoup aimé l'écriture de Michel Giard et l'histoire est si émouvante.

    « Je confonds les époquesLes naufragés de l'ïle de Tromelin »
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