• Le premier convoi 1848 de Michèle PERRET

     LE PREMIER CONVOI de Michèle PERRET 

    DISPO FNAC & AMAZON - LIBRAIRIES & EDITEUR

    Du 1er octobre au..

    Editions Chèvre-Feuille Etoilée - Prix 15 euros.

    Le conseil de Michèle PERRET pour se procurer son ouvrage : Le livre est maintenant référencé et il est donc possible de le commander (virage à 180°). Soit directement au Chèvre feuille et Anouk se fera un plaisir vous l'envoyer, soit par le biais de votre librairie, si c'est une bonne librairie : elle le commande alors au Chèvre feuille. Les librairies sérieuses le font très facilement et pour nous, c'est attirer leur attention sur le livre, pour quand on leur en proposera en dépôt. Il peut aussi être pré-commandé sur les grands sites de vente en ligne, mais pourquoi ne pas privilégier votre libraire ?

    Historiquement parlant, je suis comblée et littérairement parlant, emballée.

    Le premier convoi 1848 de Michèle PERRET

    Un livre formidable à lire absolument, jeunes et moins jeunes.

     « Cette humble population parisienne, éminemment citadine, découvrit la France, puis la mer et dut s'adapter à un pays nouveau au climat difficile, s'échiner à l'agriculture, cohabiter avec des populations dont elle ignorait tout, tester ses convictions humanistes face à plus démunis qu'elle. Evoluer, devenir un peuple nouveau »

    Oui j'aime commencer ma page en citant Michèle Perret l'Auteure. Elle nous fait dans cet extrait page 252 elle-même un résumé de l'expédition et de l'installation des premiers colons en Algérie. Un raccourci certes mais parfaitement clair. 

    Une grande partie de l'ouvrage nous rappelle historiquement la situation désastreuse de l'époque, un récit passionnant vraiment : La révolution française de 1848 qui est la troisième révolution après celle de 1789 et celle de 1830.

    Dans les faubourgs parisiens on crève de faim et de misère, la population se soulève. Le sang coule. Alphonse de Lamartine proclame la deuxième République et le nouveau gouvernement fait miroiter le salut et la postérité à tous ces pauvres gens ruinés et affamés qui accepteraient de s'exiler en Algérie pour y créer une colonie agricole.

    Notre Auteure a bien noté qu'il ne s'agissait pas de déportés comme l'ont affirmé certains.

    L'Eldorado, la terre promise serait donc l'Algérie et ses maisons et ses structures qui les attendent ? Il faudra beaucoup travailler mais ça ils savent faire ça ne leur fait pas peur.

    Les protagonistes du roman, car il s'agit d'un roman sont entre autres : Jeanne, Antoine, Léonie et Raoul des « amis » qui n'ont pas d'autre choix que d'embarquer parmi tant d'autres nécessiteux pour cette grande et terrible aventure. Avant cela il leur faudra c'est vrai traverser la France eux qui ne connaissent rien d'autre que ce Paris en pleine révolte.

    Sur leur route on dit d'eux : page 93 " Ce sont les émeutiers parisiens on les transporte en Algérie, on va leur donner des terres, et pourquoi pas à nous, qui sommes de bons Français à qui la terre manque tant ? » et aussi page 103 " Ils fraternisaient avec la population qui comme d'était le jour du Seigneur, prenait son temps pour regarder le spectacle. On les fêtait, on les admirait, on les enviait parfois, on se demandait aussi si les bruits qui couraient étaient vrais, si ce n'étaient pas des partageux, des rouges, des émeutiers déportés "

    Tout cet espoir de vivre enfin mieux ils le traînent dans leur maigres bagages mais une fois là-bas, quelle déception !

    page 177 " des cailloux, des cailloux et encore des cailloux...

    On leur avait fait miroiter tout le meilleur d'une vie belle à venir mais au fond ne valait-il pas mieux quitter l'horreur d'une mort assurée à Paris plutôt que d'arriver sur cette terre aride où rien ne pousse mais vivants et prêts malgré tout à se battre pour survivre, s'intégrer et tout construire dans ce décor tellement hostile.

    L'Histoire coloniale devrait faire partie des programmes scolaires, en ce qui concerne l'Algérie, elle est primordiale à la mémoire collective elle est passionnante et d'actualité.

    L'ouvrage de Michèle Perret m'a captivé littéralement.

    Je salue le travail fabuleux de recherches, effectué par l'Auteur il a dû être fastidieux afin de rendre la partie historique indubitablement authentique.

    J'ai appris beaucoup. J'ai aimé apprendre.

    J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce livre pour lequel j'ai trouvé un grand intérêt avec bien sûr une pensée toute particulière pour tous les pieds-noirs rapatriés en 1962 et plus tard.. une sorte de boucle est bouclée mais à quel prix ! Une génération de français envoyée sur la terre d'Algérie pour y construire des fondations, des pionniers en quelque sorte et plus d'un siècle plus tard une génération de leurs descendants qui revient, elle, fracassée... tant et tant à dire sur le sujet mais heureusement les historiens, les écrivains sont là pour témoigner des vies des uns et des autres.

    Le premier convoi - A lire forcément, ne passez pas à côté surtout

    Dans le livre j'ai intégré le lien de l'éditeur. Michèle PERRET à un compte facebook.

    A COMMANDER DES A PRESENT

    Chèvre-Feuille Etoilée 65 Cour Liberal Bruant 34080 Montpellier 

    Mail : Contactez-nous@chere-feuille.fr

    Vous pouvez l'obtenir à la FNAC et chez AMAZON - LIBRAIRIES & EDITEUR

    Du 1er octobre au..

    Une création de mon amie Mousse grande lectrice, des roses blanches pour tous ces premiers colons.

    Le premier convoi 1848 de Michèle PERRET

    Le premier convoi 1848 de Michèle PERRET 

    Parlons un peu de notre Auteur (au verso du livre) Michèle PERRET née en Algérie, agrégée de lettres modernes et professeur honoraire des Universités, médiéviste, linguiste et romancière, est spécialiste de l'histoire de la langue française. Dans ses écrits littéraires, elle s'intéresse surtout au Maghreb colonial et post colonial. Son dernier livre " Les arbres ne nous oublient pas " a été primé en 2016 par le jury de l'ADELF - Méditerranée.

    Le premier convoi 1848 de Michèle PERRET   Le premier convoi 1848 de Michèle PERRET

     Puissent vos nombreuses visites déboucher sur la lecture de ce très intéressant ouvrage de Michèle PERRET " Le premier convoi ".

    Le premier convoi 1848 de Michèle PERRET

    " La liberté commence où l'ignorance finit "

    Victor Hugo 

    Le premier convoi 1848 de Michèle PERRET

    Arlette suite à sa lecture voici son message reçu par sms à l'instant et transmis à Michèle Perret sur facebook : Pour le roman de Michèle Perret que je viens de finir et qui est très beau et instructif petit résumé perso des miens : les 1ers pionniers sont arrivés en Algérie, la plupart Alsaciens car ils ne voulaient pas être sous la domination Allemande. par exemple mon grand père paternel Charles Kantzer (cultivateur) né en 1880 à St Cloud (Oran) et ma grand mère paternelle Josephine Schaffner domiciliée aussi à Assi bou nif canton de St Cloud. En 1962, les parents de mon père habitant à Arzew près de Ste Léonie ne voulaient pas venir en France ils voulaient mourir sur leur terre de naissance. Madame PERRET à bien cerné la vie des premiers pionniers que c'est bien de connaître. Ils ont défrichés durement leur future terre promise. Ils ont tout donné à cette terre parce qu'ils l'ont aimée de toute leur âme. Ce début de la vie des futurs Pieds Noirs comme on nous a appelé en 62 et jusqu'à maintenant m'a retournée complètement parce qu'on leur doit génération après génération de nous avoir transmis cet amour mais les gros chagrins d'amour s'oublient jamais y'a pas pire. de Arlette Kantzer-Asseline de Sanary-sur-mer aujourd'hui il me reste, la mer, le soleil tous mes souvenirs bons et mauvais et aujourd'hui le livre de Michèle Perret que j'embrasse.

     Commentaire de Jibril Daho : Émouvant témoignage que celui d'Arlette. D'autant plus que la région qu'elle évoque me parle car j'y habite. Oui, le roman historique de Michèle est un chef d'oeuvre littéraire en plus d'être riche d'informations qu'il formule. Sincèrement , il mérite un prix.

    Réponse de Michèle Perret : Michèle Perret Ya qu'a, Jibril. Plus facile à dire qu'à faire.

    Commentaire de Michèle Perret : en réponse à "Arlette" : Vous aurez vu dans mon livre que Sainte Léonie était déjà peuplée d'Alsaciens de la première heure (dans mon livres, ils sont malades de paludisme). L'émigration alsacienne a commencé bien avant 70, bien avant les premiers convois, même. Et merci de votre avis, chère compatriote, je vous embrasse moi aussi.

    Le premier convoi 1848 de Michèle PERRET

     

    POSTCAD D'INTERVENTION RADIO ORIENT DANS LE LIEN ICI

    Le premier convoi 1848 de Michèle PERRET

     

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    « Monsieur Aznavour.. For me, Formidable !Ce jour d'automne où tu t'en vas. Pour Alice. »
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  • Commentaires

    6
    Dimanche 6 Octobre 2019 à 15:17

    Voilà c'est dit, mes visiteurs sont informés.. je souhaite longue et belle vie à ton bel ouvrage Michèle il ira loin je sais. Je t'embrasse et soigne-toi bien.

    5
    Dimanche 6 Octobre 2019 à 11:29

    C'est une période de l'histoire qui m'intéresse, ça devrait me plaire...

    Merci à toi

    GROS BISOUS

      • Dimanche 6 Octobre 2019 à 13:36

        Ah oui vraiment très très intéressant.. je t'ai envoyé un mail et puis finalement l'auteur et l'éditeur m'autorisent à notifier les adresses mails et adresses pour commande.. excuse-moi de t'avoir dérangée un dimanche. Bisous Valie. Bon repos.

    4
    Samedi 5 Octobre 2019 à 15:03

    et bien finalement je me doute que tes recherches ont été passionnantes le livre l'est lui-même alors.. félicitations Michèle pour ce magnifique travail pour ce très beau roman qui je le souhaite vraiment sera lu par beaucoup beaucoup de lecteurs satisfaits d'en savoir davantage sur ce premier convoi incroyable.

      • Michèle Perret
        Dimanche 6 Octobre 2019 à 14:24

        Si tu cherches sur Internet, le journal de Vivant Braisée est en ligne. C'est intéressant (sur le voyage)

    3
    Michèle Perret
    Samedi 5 Octobre 2019 à 14:52

    Merci, Catherine, pour cette belle lecture. Mais rassure-toi et rassure tes lecteurs :  la documentation n'a pas été fastidieuse. Bien au contraire elle a souvent été passionnante. Et j'ai été heureuse de rendre hommage à ces pauvres bougres embarqués dans une aventure où un tiers d'entre eux a trouvé la mort dès les épidémies de 1849...
    C'était le "Mayflower" de l'Algérie française.

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