• Un petit peu de nous

    J'ai vu la semaine dernière devant un magasin un homme assis par terre, il mendiait fait rare par ici et je pensais aux Restos du cœur qui vont bientôt ouvrir leur porte, personne ne peut affirmer que nous n'en n'aurons jamais besoin. Coluche sur ce coup-là a été prodigieux de gentillesse et de bon cœur. Poésie datant de 2016. En 2019 je la remets au grand jour.

    Un petit peu de nous   Un petit peu de nous

    Un petit peu de nous,

    On ne passe pas sa vie à regretter toujours
    On ne passe pas ses nuits à attendre le jour
    On ne passe pas son temps à construire des frontières
    juste pour rester seul maître de notre univers.

    Chaque instant de nos vies devrait-être apprécié
    comme s'il était vraiment à tous coups le dernier
    ainsi devrions-nous ne jamais rien manquer
    de ces petits bonheurs qui nous sont accordés.

    On ne passe pas sa vie à s'enfuir toujours
    On ne passe pas des heures à penser aux retours
    On ne passe pas devant en pensant qu'on ignore
    tous ceux qui n'ont plus rien, ceux qui dorment dehors.

    Chaque instant de nos vies devrait-être un cadeau
    comme s'il était vraiment à tous coups le plus beau
    ainsi devrions-nous ne jamais rien manquer
    de ces petits bonheurs qui nous sont accordés.

    On ne passe pas sa vie à regretter toujours
    On ne passe pas ses nuits à attendre le jour
    On ne passe pas son temps à cacher la lumière
    dans l'unique intention de seul à y voir clair.

    Chaque instant de nos vies devrait-être goûté
    comme une gourmandise plaisante à partager
    ainsi oui, serions-nous par ce geste comblé
    tant le bonheur de l'autre est beau à regarder.

    On ne laisse pas l'enfant pleurer lorsqu'il a faim
    On ne passe pas son temps à ne faire jamais rien
    On oeuvre pour que les autres aillent un peu mieux c'est tout
    en offrant de bon coeur un petit peu de nous.

    Catherine Pallois   C'était hier Tous Droits Réservés

    Un petit peu de nous

    Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
     Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.
     Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
     Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.
     Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.
     Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
     Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
     Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.
     Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.
     Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse.
     J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter…
    Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés.

    Abbé Pierre

     

    Tempête

     

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    « Poème pour Claire de Victor Hugo1er au 17 décembre 2016 »
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  • Commentaires

    4
    ana
    Mercredi 23 Novembre 2016 à 18:43

    Je sais bien de ce que vous parlez!  A mon pays il y a tant de gens pauvres, surtout les Indiens d´ Amerique (mexicaines aujourd´hui) qui ont été pauvres pendant des générations. 

    Honte a notre gouvernement (et a nous aussi , malhereusement! ).

     

     

     

      • Mercredi 23 Novembre 2016 à 19:29

        oui Ana vous avez raison honte à tous les gouvernants qui laissent s'enfuir et mourir de faim leur peuple je vous embrasse très amicalement à notre niveau nous faisons ce que nous pouvons mais toujours de bon coeur.

    3
    ana
    Mercredi 23 Novembre 2016 à 03:05

    Merci Babou de ce beau poème si plein verité et de générosité.

    "Tant le boheur de l´autre est beau à regarder" mais... nous sommes aveugles parfois et nous ne voyons pas au-delà de notre propre nez, c´est triste!

    J´aime bien Coluche, je l´ai "connu" dans la toile.

      Voilà une citation de lui que je trouve a très ad-hoc :  "C´est pas vraiment de ma faute si y´en a qui ont faim, mais ca le deviendrait si on y changeait rien"

    L´indifference l indifference est le pire enemi de l'humanité.  Vraiment!

    Saludos,  Ana

     

      • Mercredi 23 Novembre 2016 à 09:57

        Merci beaucoup Ana.. Coluche est très aimé en France et sans me tromper beaucoup je pourrais dire de tous.. il serait fou aujourd'hui de constater le nombre de repas que l'on distribue aux nécessiteux.. avoir faim, froid et se retrouver à la rue parce que la vie est trop chère est devenu presque "courant" en France et c'est une terrible réalité. Merci de votre amitié.

        Pour une bonne faim, il n'y a pas de pain dur qui tienne

        A buen hambre no hay pan duro  

        Nueva amistad Ana

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