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    " Le vent du large a soufflé dans le plumage des goélands, chargé de milliers de grains de sable glacés. Maïsée est pâle... Si j'étais une mouette, je n'aurais pas peur de la nuit. Je pourrais toujours m'en aller d'un coup d'aile. Ailleurs, Volet après le soleil. Inlassablement. - Les mouettes ont besoin de la côte, de la terre, de la nuit. "

    Extrait de : Le papillon ensablé de Maïa Alonso.

    " Dans ce retour vers un si lointain passé, l'étonnant est de sentir sans cesse des souvenirs perdus remonter en surface et éclater comme des bulles. Des souvenirs minuscules, qu'on n'avait jamais convoqués et qui vous sautent au coeur. "

    Extrait de : Les arbres ne nous oublient pas de Michèle Perret.

     

    " En ces temps de mœurs austères en Kabylie, chanter ou jouer de la musique en public était inconvenant et synonyme de mœurs dissolues. Mohand était animé de la plus saine morale, et ne transigeait jamais sur ses principes. Considéré et respectés dans sa tribu, il tenait à la tradition stipulant que seules les fêtes soient animées de musique et de danse. C'était donc dans l'anonymat, lors de ses pérégrinations, qu'il s'adonnait à sa passion. Les rétifs qui s'écartaient des chemins battus et qui divertissaient les clients de bars de Bougie, étaient voués à l'échec. Marginalisés, ils ne retrouvaient plus place honorable dans la société. "

    Extrait de : Taos ou l'extraordinaire destin d'une Juive Kabyle de Jibril Daho.

     

    " Pas de jardin, pas de limite. Juste la nature qui dévalait en toute liberté jusqu'au bas de la lande. Ignorant le sentier et frôlant l'église, les gites du prêtre et la mairie, les herbes folles livrées à elles-mêmes finalement allaient se perdre entre les énormes roches lustrées par les sempiternelles et incessantes vagues.

    Catherine Pallois dans Un balcon sur l'océan

    " Je détourne alors mon regard de cette image osmotique et réalise combien, dans ce monde en folie et en armes, le discrédit et l'intolérance deviennent plus homicides que les kalachnikovs de l'Afghanistan. "

    Jacqueline Peytavi dans Le silence des maux

    " On ne vit pas que de lutte et de haine. On ne meurt pas toujours les armes à la main. Il y a l'histoire et il y a autre chose, le simple bonheur, la passion des êtres, la beauté naturelle.

    Extrait de : Albert Camus.

    " L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. "

    Extrait de : Michèle Mailhot dans La vie arrachée.

     

     

     

    " Lire un beau livre, c'est faire une rencontre. "

    Bienvenue à toutes et à tous sur ce blog.

    Merci de votre visite. Catherine Pallois  

    Trop vieille pour être jeune et trop jeune pour être vieille.