• Je vous embarque

    La mer est omniprésente dans mon petit monde au style perso, donc si vous voulez me suivre n'hésitez pas, montez à bord. Réédité en 2018.

    Je vous embarque

    Je vous embarque,

    Je vous dois cette vérité de n'être qu'une aventurière.
    A la conquête des océans je vous embarque sur ma galère 
    où tous les hommes d'équipage saurons nous mener à bon port
    sans craindre jamais le naufrage ni même d'avaries à bord.

    Dès La grande voile étarquée à l'aurore nous partirons,
    intercepterons les pirates à l'abordage des galions,
    pillant les riches cargaisons d'ors en jattes scellées,
    négociés pour le roi de France par des corsaires dévoués.

    Nous irons au-delà des mers, lettre de marque reconnue,
    fidèles, courageux et loyaux nous combattrons ces corrompus,
    qui sillonnent les océans dangereux et perturbateurs
    ne reconnaissant qu'une loi celle de semer la terreur.

    En cabotant sous les tempêtes fourbes de lourdes menaces,
    battant pavillon suzerain, amarinés et forts d'audace,
    debout sur la proue du navire, nous vaincrons aussi les esprits
    qui rôdent sur le quotidien comme le pire des ennemis.

    Nous caresserons le grand large au-dessus des mondes obscures,
    et nous vanterons tous les charmes que les océans nous procurent,
    allant de bâbord à tribord nous roulerons aux bastingages.
    tandis qu'un marin chantera une rengaine qui n'a plus d'âge.

    Lors d'impensables croisières nous irons aux ports aux rivages,
    qui se dessinent sur l'horizon comme dans un beau livre d'images.
    En grandes livrées de brocard nous serons salués très bas,
    aux rades où nous jetterons l'ancre en proclamant tous nos exploits,

    car nous aurons livré bataille à de terribles adversaires,
    et nous connaîtrons des attraits qui loin de chez nous, de nos terres,
    n'étaient pas même imaginables aux pauvres lassés que nous sommes,
    d'une existence convenable mais qui cependant nous assomme.

    Avec un trop plein de langueur toujours l'ailleurs nous bataille,
    oublions enfin nos limites en imposant au gouvernail
    les chemins d'une autre existence plus folle et plus tolérable
    ainsi nos destins changeraient et cela serait délectable.

    Notre vie  devrait pourtant bien n'être qu'un voyage génial,
    mais la peur de manquer d'un rien nous laisse là à fond de cale.
    N'y aurait-il que les oiseaux migrateurs pour prendre la route ?
    N'hésitez pas, je vous embarque loin de vos soucis et vos doutes.

    Catherine Pallois  C'était hier  Tous Droits Réservés.
     

     

    Tempête

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