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    Extrait page 10 : Dans le train lancé à vive allure, je me perdais dans une sorte de morosité qu'entre nous j'aurais préféré éviter, mais on ne se refait pas si vite, n'est-ce-pas ? Pour m'en libérer, je me plongeais dans une revue people navrante et abêtissante. Je passai le temps en jetant des coups d'œil aux voyageurs, au paysage puis aux photos volées d'artistes pris en flagrant délit d'existence... La voie des arbousiers. 

    Extrait page 13 : Il faisait sombre. Le ciel changé et la fin du jour y étaient bien sûr pour quelque chose. L'été se mourait ici comme partout ailleurs mais avec ce petit quelque chose qui sent l'abandon. La chute des feuilles de certains arbres, leur dépouillement progressif seraient dans les prochains jours une transition normale. Entre-temps, l'apparition de couleurs flamboyantes allait à nouveau émouvoir les amoureux de la nature, les peintres, les poètes, les rêveurs... La voie des arbousiers.

    Extrait page 32 : Si les nuits m'envoûtent parfois, les jours me ravissent. Ce matin-là, je découvris un ciel absout de tout nuage bien que la météo annonçât de la pluie pour la fin de l'après-midi. Je crois effectivement que jamais une nuit si belle soit-elle ne pourra rivaliser avec un seul jour naissant. Le jour, c'est la vie. Je voudrais que chaque jour soit une aventure... La voie des arbousiers.

     
     

    Extrait page 51 : Le troupeau était installé plus dans l'alpage. Quelques cris de joie des saisonniers à la tâche arrivaient jusqu'à moi. Je trouve agréable le son des cloches que les vaches portent autour de leur cou... La voie des arbousiers.

    Extrait page 89 : Ce soir, la tenue gothique de Pauline était en parfaite adéquation avec son tempérament frondeur. C'était mon avis. Elle était étonnante. Comment ne pas la trouver belle, tout simplement ? Son rire concurrençait avec celui de Marie... Pauline nous démontrait combien le noir pouvait parfois être éblouissant de clarté. Pour moi, elle incarnait parfaitement le yin et le yang. " On ne peut atteindre la sagesse sans la folie ", pensait Carl Gustav Jung. ça ressemblait beaucoup à Pauline... La voie des arbousiers. 
     
    A marcher dans la ville, librement, un pas après l'autre, sans que rien sinon son propre gré interrompe le mouvement, l'on prend possession de ce qui porte un si beau nom : l'espace public. Celui qui appartient à tous, habitants ou étrangers, à vous donc, à moi, celui où il n'y a jamais de barrière fermée, ni de jour ni de nuit, le lieu du mélange, de la rencontre, de l'accélération ou de la flânerie, de l'arrêt à sa convenance, du défilé, de la manifestation, de la fête. De Marie Rouanet Dans la douce chair des villes.
     
     
    L'amitié, c'est la fidélité, et si on me demandait qu'est-ce que la fidélité ? Je répondrais, c'est l'amitié. De Julio Eglésias.
     
     
    La culture porte et partage les émotions. Elle donne à l'humanité et à chacun de nous, la joie et le bonheur de respirer. De Stéphane Théri.